SAINT- CRICQ DANS LE NOIR…

 Jeudi 4 octobre, Les 26 et les 23 ont rencontré l’auteur Marin Ledun autour de son dernier titre « Salut à toi Ô mon Frère ».
Marin Ledun dit avoir écrit ce livre pour ses enfants et neveux, afin de leur faire comprendre ce qu’il a vécu dans sa jeunesse. D’où ce titre évoquant une chanson des Béruriers noirs, et les allusions récurrentes à la musique et au cinéma.
Comme son héroïne, Rose, une jeune femme tout juste sortie de l’adolescence, Marin Ledun est issu d’une famille nombreuse et « bigarrée ». Il ne nous donne que peu d’indices sur le physique de Rose ; il décide de la décrire plutôt par ses goûts littéraires, cinématographiques et musicaux.
Contrairement à ses autres romans, où le contenu prime, il joue ici sur la forme, en utilisant un style humoristique pour nous donner sa vision de la société…
Il avoue que vivre de son écriture n’est pas facile. Le succès de ses livres, en particulier « Les Visages écrasés » et « L’Homme qui a vu l’homme » lui ont permis cependant de se consacrer uniquement à son métier d’auteur.

  

Ce même jeudi, les 15 et les 18 retrouvaient Marion Brunet dans la Salle Radix, pour échanger sur son livre « Dans le Désordre » et sa carrière.
Assise en tailleur sur la table, face à son nombreux auditoire, Marion Brunet évoque la genèse de son roman. En 2003, elle a été marquée par le décès du jeune homme tué par la police lors du G7 à Gênes. Le titre du roman fait écho à une phrase du chanteur Léo Ferré, qui parlait ainsi de l’anarchie : « Le désordre, c’est l’ordre moins le pouvoir ».
Marion Brunet est une grande adolescente : elle avoue avoir un faible pour cette période de la vie, âge passionnant et difficile à vivre, fait de ruptures et de choix de vie.
Plusieurs thèmes reviennent dans ses romans : les injustices sociales, la famille sous toutes ses formes, la perte dans le contexte d’émulation politique, la colère, la révolte….  « Dans le désordre » n’est-il pas un livre sur la perte – la perte de l’autre, de l’amoureux, des idéaux, de la naïveté…-  et sur la révolte ? Elle nous offre des pistes pour réfléchir à l’ordre du monde, à son évolution…

 

Anne Coquéau, documentaliste

Rencontre avec l’écrivain iranien, Mana Neyestani par les 1ère 1

Lors de cette rencontre M. Neyestani nous a présenté sa vie en Iran, et les raisons pour lesquelles il a dû fuir son pays et se réfugier finalement en France. Nous avons trouvé qu’il a fait preuve de courage, mais aussi d’optimisme, pour surmonter ces épreuves et trouver la paix en France.

Son récit était édifiant car il nous a montré ce qu’est une dictature et les épreuves de la prison. Il nous a expliqué que l’absence de liberté dans son pays conduit les gens à vivre sur deux niveaux : la vie publique dans laquelle on obéit, la vie privée où on s’efforce de s’exprimer librement.

Son engagement se poursuit à travers son travail de dessinateur en exil ; on comprend que c’est une vie difficile car elle l’éloigne de sa famille, restée en Iran.

C’était un témoignage touchant, qui nous a permis de comprendre la chance que c’est d’être libre.

La classe de 1ère 1

Rencontre avec l’écrivain iranien, Mana Neyestani par les 1ère 5

La conférence a eu lieu en anglais, ce qui a rendu ce moment très vivant.

Cette rencontre nous a permis, à travers son histoire, de voir que la liberté d’expression n’est pas la même dans tous les pays, que le droit des femmes n’est pas le même. L’auteur pense d’ailleurs que si l’Iran doit changer ce sera grâce aux femmes.

Sa mentalité est très inspirante car, même s’il a été emprisonné trois mois, il reste optimiste, en ne rejetant la faute sur personne, et en pensant à l’avenir. Son point de vue est constructif.

C’est aussi intéressant d’avoir une vision différente de la France ; on prend mieux conscience de la chance que nous avons de vivre dans un pays libre, laïque.

Le fait d’avoir pu rencontrer un réfugié politique est aussi une opportunité : ça nous a permis d’éclaircir notre vision de ce qu’est un réfugié, et ce qu’est sa vie.

Comme nous l’a dit M. Neyestani, ce qui se passe au Moyen Orient a des répercussions mondiales. On mesure que les civils sont le plus souvent les victimes des politiques menées.

La classe de 1ère 5