Author Archives: Laurent Verdier

Les SESAA/SCIT au championnat du Monde de Robocup à Sydney

Après bien des péripéties, les SESAA de 2nde, 1ère et Tle partent disputer le championnat du monde Robocup à Sydney. Tout au long du séjour et de  la compétition nous allons mettre à jour ce blog pour que vous puissiez suivre les aventures de nos jeunes palois.

Vendredi 28 juin

Nous décollons pour Bruxelles, avec les bons passeports et visas :-).

Prêts pour le vol 747 pour Sydney !

Après un passage tendu aux douanes d’Abou Dhabi où les robots Soccers ont failli ne pas passer la frontières et où les prises multiples sont restées, nous voilà en partance pour Sydney.

Après 12h de vol nous survolons enfin l’Australie :

Nous arrivons à Sydney, après les multiprises à Abu Dhabi, c’est maintenant la banquise qui a disparu. Nous espérons qu’elle arrivera à temps dans un prochain avion.

Nous prenons le train pour Sydney centre :

Et nous voilà en marche tirant les valises, pour changer, direction l’hébergement.

Les appartements sont trés bien, autant que le hall d’accueil.

Nous établissons les tours de rôles pour les courses, cuisine et la vaisselle, la robotique demande des compétences très variées !

Nous allons ensuite faire les courses :

Et passons à table, au menu soupe chinoise et tomates croque-sel.

Et pour finir, la plonge, pas de casse pour le moment 🙂

Demain nous pourrons visiter Sydney et ses environs, rdv 7h45 pour le petit déjeuner collectif.

Dimanche – lundi

Ces deux journées ont été mises à profit pour se recaler afin d’être en pleine forme pour la compétition. Rien de mieux pour cela que de visiter Sydney et sa magnifique baie grâce aux transports en commun locaux : le ferry-boat.

Nous allons à Watson Bay le dimanche :

Nous nous forçons à rester éveillés, avec plus ou moins de succès 🙂 :

La baie est magnifique, les australiens sont des voileux aguerris, les manœuvres au spinnaker sont magnifiques :

Le soir nous montons à North Head profiter du coucher de soleil sur Sydney :

Le dimanche c’est Bondi Beach en compagnie de L. Verdier n°2 de Génération Robot et de Stéphane Brunel de la FFROB.

Le soir venu nous pouvons monter sur le toit de notre immeuble et le spectacle est magnifique :

Il y a aussi une piscine mais c’est l’hiver…

Au coucher, toujours pas de nouvelle du bagage avec la banquise, la pression commence à monter, et nous envisageons le plan B…

Mardi

Journée studieuse, pendant que les élèves revoient leur code et testent le matériel, les enseignants passent leur temps au téléphone, avec la compagnie aérienne, l’aéroport et l’agence de voyage pour savoir où est la banquise, elle aurait été vue la dernière fois à Abu Dhabi par 45°C.

Et surprise en début de soirée, la banquise arrive par transporteur, la veille au soir de la compétition, soulagement général !

Les dégâts sont nombreux, traverses en bois cassées, rails tordus, sac de transport éventré, il va y avoir du travail pour remettre tout ça en état :-(.

Mercredi

Jour d’installation (Setup Day), les concurrents prennent possession de leur stand et installent le matériel. Pendant ce temps les enseignants traversent Sydney pour se rendre dans un magasin de bricolage liste des courses : colle, traverses en bois…

 

Jeudi

Premier jour de compétition, qui dit championnat du monde dit niveau relevé et surtout échanges avec des jeunes et adultes du monde entier.

Vendredi

Les SESAA au championnat d’Europe de Robotique

Vous pourrez suivre sur cet article les aventures des élèves de seconde SESAA lors de leur participation au Championnat d’Europe Rococup dans la lique Maze.

Cette compétition se tiens à Hanovre en Allemagne et a lieu du 20 au 23 jun 2019.

Jeudi 20 avril 2019

Lors du trajet pour le championnat de France, le bus avait crevé, empêchant les élèves de participer aux premières épreuves.
Pour le championnat d’Europe, nous gérons encore de menus imprévus :

  • Alerte bagage suspect à l’aéroport de Bordeaux, zone d’embarquement fermée. Nous leur avons proposé notre roi de la cabriole pour intervenir sans la zone sécurisée ;-).

  • Retard de l’avion vers Amsterdam, plus de slots de décollage disponibles, nous en profitons pour vérifier le câblage du circuit de détection des sources chaudes et le code des détecteurs.
  • Arrivée à Amsterdam dans les temps, nous trouvons une prise électrique pour qu’Arthur puisse travailler le code Arduino. Dès qu’il y a une prise électrique AMazeHeal prend vie.
  • Et départ pour Hanovre, pour deux des quatre jeunes roboticiens c’est le baptême de l’air, avec un atterrissage en douceur à Amsterdam, tout se perd :-(.
  • Arrivée à Hanovre et regroupement avec  les élèves de Dordogne du collège des trois vallées qui concourent dans la ligue Rescue Line. Direction la pizzeria.

  • Minuit passé de 20 min, le capteur de chaleur fonctionne enfin ! Il ne manque plus qu’à valider le capteur de couleur, les capteurs de proximité, le capteur de distance, la caméra sur le RaspberryPi, tout va bien :-).

Retour sur la compétition

Nos 4 jeunes se sont bien battus, ils faisaient face à des équipes dont les établissements participent à la Robocup depuis 15 ans, et qui restent dans le même établissement de la 6ème à la Terminale.

Ils finissent en tir groupés les 3 équipes françaises Maze engagées (Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux,  Lycée Cantau à Anglet), en terme de classement les trois équipes sont dans un mouchoir de poche et nous tenons à féliciter les élèves aquitains engagés (y compris en Line) pour le fair play et la solidarité dont ils ont tous fait preuve.

Quelques photos et vidéos de la compétition :

La délégation française :

L’équipe AMazeHeal

Cabriole or not cabriole ?

 

Le stand :

Après le roi de la cabriole à Bordeaux, AMazeHeal devient le roi de la marche arrière, nos élèves sont toujours autant innovants !

 

La mascotte clandestine 🙂

Les supporters tendus lors du dernier passage :

Nous étions logés en auberge de jeunesse à Braunschweig avec le collège des 3 vallées en Dordogne et nos deux groupes ont bien « matchés », d’ailleurs, il y aurait quelques projets communs pour l’année prochaine, mais chuuuut.

Nous avons aussi passé  une soirée avec le groupe autrichien managé par Anton Edl avec qui nous allons monter une projet robotique à partir de l’année prochaine, ce groupe a fait n°2 dans la ligue On Stage Preliminary

Mme Dransart et M. Anton Edl planifiant le futur projet Erasmus Hurobot :

Repas à la fête de la musique à Hanovre :

Dernier repas avec l’équipe des Trois Vallées

Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance et soutenu pour cette belle aventure, nous revenons plein de beaux souvenirs dans la tête et au moins autant de projets.

Robocup 2019 : 5 équipes du lycée Saint Cricq au niveau académiques et 3 sélectionnées pour les championnats d’Europe et du Monde.

Après de longs mois de travail jour et nuit, plus de 30 jeunes du lycée Saint Cricq avaient rendez vous à 6h du matin pour se rendre pour la deuxième année consécutive sur le site de l’Enseirb-Matméca à Bordeaux.

Une journée intense les attend pour affronter des lycées et collèges dans 4 ligues différentes : Soccer, Rescue Maze, Rescue Line et Onstage.

Cette Robocup est pour eux l’occasion de se confronter au stress, aux aléas techniques, aux doutes… et encore une fois leur implication sans faille leur permet de briller.

Les deux équipes engagées sur la ligue Onstage finissent 1ère et 2ème et toutes les équipes sans exception ont impressionné les membres du jury par leur maîtrise technique.

Sur les 5 équipes engagées, une équipe est qualifiée pour les championnats d’Europe Robocup à Hanovre et deux autres aux championnats du Monde à Sydney. Nous recherchons des financements, vous pouvez nous contacter ce.0640057p@ac-bordeaux.fr

Nous tenons bien évidemment à remercier le lycée Saint Cricq pour son soutien financier, technique et logistique ainsi que toute l’organisation de la Robocup (Région Nouvelle Aquitaine, Université de Bordeaux, Rectorat de Bordeaux ….)

Rendez vous les 1 et 2 juin pour les phases nationales.

Les On Stage « Rozbot » et « Polar Oïde » en préparent leur robots.

Les Rescue Line « Rescue Béarn Line » modifient leur algorithme et implantent une version un peu plus radicale :-).

Les joies du pistolet à colle et de la compilation sur Raspberry Pi chez les Soccer balle passive.

Les Maze en train de faire les dernières mises au point.

Débriefing de Stéphane Brunel, Responsable France de la Robocup Jr.

Une victoire collective, merci à tous les élèves de leurs efforts dans toutes les ligues.

Rencontre scientifique TRYAT à Naples

Du 10 au 17 février 2019, 4 élèves de la spécialité Informatique et Sciences du Numérique (prochainement NSI) et 5 étudiants du BTS Systèmes Numériques (EC et IR) participent à un regroupement d’élèves français, allemands et italiens à Naples.

Pendant une semaine, ils vont travailler sur le projet TRYAT qui vise à calculer le taux de vapeur d’eau dans la troposphère grâce à l’analyse des erreurs de positionnement d’antennes satellites ultra-précises, et ce, grâce à une corrélation avec les relevés météorologiques locaux (pression, humidité).

Ce projet est financé par l’Union Européenne via le programme Erasmus +.

Lundi 11 février

Après la réception officielle au lycée Leonardo Da Vinci, les français ont été chargés de mener les formations.

Les élèves et étudiants palois ont formé leurs homologues allemands et italiens au travers de deux ateliers.

Le premier portait sur l’analyse de données satellites GPS à l’aide du langage Python. Morgane, Gabin, Vincent et Saranyu n’ont pas manqué d’énergie et ont été très efficaces. Cela malgré la barrière linguistique et les problèmes matériels : les bibliothèques scientifiques s’installent bien plus facilement sous Linux. Le planning de la semaine sera d’ailleurs modifié pour que leur atelier soit prolongé afin de jongler avec les listes, les bases de données et les FFT.

Le midi, les étudiants et enseignants des trois pays ont mangé ensemble dans un restaurant de spécialités italiennes, un vrai régal !

L’autre atelier était mené par Joris, Abdel et Damien. Il avait pour objectif de récupérer les données météo d’une station de conception Saint-Cricq. Là encore, nos étudiants se sont brillamment adaptés aux conditions : le système d’exploitation commercial s’est obstiné à bloquer les communications séries…

La soirée a été dédiée  à un incontournable des déplacements des scientifiques anglo-allemands (SESAA) : « Werwolf » ou « Loup Garou ». Français et allemands se sont joyeusement dévorés dans un salon de l’hôtel, la partie a été menée en trois langues. Il paraîtrait que des élèves et étudiants soient encore affamés demain soir. Quoi de plus fraternel que de se retrouver autour d’un festin ;-).

Séminaire Scientifique en Allemagne – SESAA promotion 2018-2021

Chers visiteurs,

Vous pourrez suivre ici les péripéties de nos jeunes scientifiques européens, nous essaierons d’actualiser le site tous les soirs, sous condition que la connexion internet nous le permette.

Dimanche 13 janvier 2019

Nous partons à 300 km/h vers Paris

Les élèves s’occupent en jouant et travaillant, PV=nRT !

Premier challenge, difficile pour certains !

1er intermède musical

Et première routeltte qui lâche, nous avions dit des valises solides, mais à qui appartient-elle ?

Nous voilà à Montparnasse

Petite pause ludique Gare de l’Est

Nous voilà dans l’ICE à destination de Frankfurt, les élèves sont très studieuses, mise en scène ???

Et nous voilà à Frankfurt vers 21h00.

C’est haut, très haut, avec en arrière plan un l’ancien siège de la BCE

Une petite marche de quelques kilomètres sur les galets par moments

Et nous voilà à l’auberge de Jeunesse. Tout le monde au lit et à demain !

Lundi 14 janvier 2019.

Grosse journée en perspective, rdv pour le petit déjeuner à 7h00 pour pouvoir être à notre premier centre expérimental, l’Experimenta à 9h00. Tout le monde est bien au rendez-vous pour le premier petit déjeuner en Allemagne. Ensuite petite traversée de Francfort au lever du jour.

Et la suite est en image, 2h30 de sciences et de plaisir :

La salle des ondes

Une expérience sur la propagation des ondes, comme avec les séries de billes pendues, mais avec un peu moins de subtilité :-).

Celle de l’architecture, il y a encore quelques progrès à faire avant de construire les ponts !

celle d’optique

de mécanique (félicitations à Louise pour son record !)

Ensuite nous faisons une visite de Francfort, avec une vue panoramique du haut d’un centre commercial (pas tout à fait compatible avec le vertige).

Ensuite direction la gare centrale pour prendre le train pour Marburg, un petit incident technique nous fait rater le premier train, mais par chance il y en a un 20min plus tard.

Dans le train l’ambiance est studieuse, devoir or nicht devoir ce soir ?

Le trajet entre la gare et l’auberge est un peu chaotique, un pont sur le Lahn est fermé et nous devons faire un détour sur des pavés, encore des pavés…

Arcélio propose de sauver la situation et propose un challenge pour reporter le devoir ça va être dur à relever mais il l’a fait !

Par conséquent nous le repoussons et le remplaçons par un jeu de piste dans la vieille ville de Marburg, sur les traces des frères Grimm. Il fait un peu froid, neige un tout petit peu, mais les équipes sont à fond !

Dernier briefing avant de lâcher les fauves et réveiller la ville endormie :

Après 1h de course où dénivelé et pavés s’enchaînent, retour à l’auberge. Avons-nous réussi à les fatiguer ? Non…

S’ensuivent deux méga-parties de loup-garou où le loup blanc et l’infect père des loups font leur apparition.

A 23h00, tout est à nouveau calme, le village s’endort…

Mardi 15 janvier 2019

Après une bonne nuit de sommeil et 20 minutes de marche, les blouses et les lunettes sont de sortie.

Quelques consignes de sécurité et c’est parti pour 2h de chimie au Chemikum de Marburg.

Des odeurs de synthèses à reconnaître…

Des ultras violet…

De la passion…

Du poisson plus ou moins frais…

Des hauts fourneaux dans un micro onde…

Et enfin, de l’alchimie !!!

Un autre usage du liquide vaisselle :

Nous retournons ensuite sur nos pas vers Frankfurt et son musée des télécommunications. Visite guidée en Anglais et en Allemand.

Un des premiers téléphones. Les élèves sont étonnés de ne pas voir d’écran.

 

Première communication par câble transatlantique. 5 essais avant de pouvoir communiquer et l’équivalent de 500 milliards d’euros dépensés.

De retour à Marburg, le chef de l’auberge de jeunesse nous a préparé une spécialité allemande : le schnitzel … miam miam.

Une belle soirée s’annonce puisque nous allons pouvoir assister en direct depuis l’Allemagne au match de handball Allemagne France. Mais avant cela….

L’incontournable devoir de physique se déroule dans deux salles mises à notre disposition. Concentration et application sont à l’œuvre. Allez, c’est l’heure du match et du Loup garou alors on vous dit : à demain.

 

Mercredi 16 janvier 2019

Valises fermées et petit déj’ avalé, nous prenons la direction de Kassel en train (pour changer).

Nous déposons nos valises à l’auberge de jeunesse et après un pique nique au chaud, nous marchons vers les hangars de l’usine de locomotive Henschel.

C’est là que se trouve le Technik Museum de Kassel. Des passionnés réunis en une association ont pris possession de ces lieux et exposent leurs collections d’objets industriels.

On commence par le principe de la machine à vapeur.

Il ne faut pas énerver Maureen ;-).

On a rétréci les élèves germanistes !

Des tramways du début du 20ème siècle…

Un wagon grand luxe avec un magnifique travail du bois.

Une immense locomotive pouvant tirer jusqu’à 80 wagons et dont le stock de charbon pouvait atteindre 35 tonnes…

Certains se voient déjà aux commandes…

Des instruments de musique « industriels »…

Les pianistes des gares n’ont qu’à bien se tenir, voilà le méga-tube des SESAA, il reste quelques arrangements à faire mais on y croit !

 

Et des ateliers scientifiques…

Des sourires non newtoniens…

De la logique…

De la chimie…

Une boite de vitesse ??? Mais comment ça marche ?

C’est au tour du deuxième groupe de faire la visite, avec le responsable du musée, l’intarissable et passionné Bernd Scott, qui cette fois-ci mène la visite en anglais.

La visite commence toujours par Denis Papin qui s’est exilé en Allemagne car exproprié par l’Église. C’est donc ici qu’il inventa la machine à vapeur qui équipa ensuite la totalité des locomotives. Et c’est grâce à cet huguenot que Cassel (écriture de l’époque) est devenue la capitale mondiale de la fabrication de locomotives.

L’après midi n’étant pas terminée nous filons vers le Herkules…

La fatigue commence à se faire sentir mais il n’est que 17h !

Au sommet, une légère brise et quelques restes de neige nous rappellent que nous sommes en hiver.

La vue est imprenable sur la ville de Kassel. Et nous percevons l’alignement de la rue principale…

Le Herkules qui surplombe des jeux d’eau qui dévalent la colline pour créer 200m plus bas un jet d’eau atteignant plus de 50m de haut.Après cette sortie nocturne, le repas est le bienvenu.

Les parties de Loup Garou résonnent encore pour cette dernière soirée en auberge de jeunesse.

 

Jeudi 17 janvier 2019

C’est dans un centre scientifique que commence notre journée. Le SFN est un établissement particulier puisque tous les jeunes du Nord de la Hesse peuvent venir proposer (et se voir financer) des projets scientifiques.

La visite des locaux ne laisse pas nos jeunes indifférents qui sont impressionnés par les moyens mis à disposition de la Science.

Un budget de 200 000 € annuel, 4 niveaux dont, un observatoire, un microscope à balayage électronique, une cuisine équipée, un atelier etc. 200 jeunes accueillis par semaine, nous savons maintenant quel est l’objectif de GalaXess.

La journée est menée par notre ami et collègue allemand Jörg Steiper que nous remercions chaleureusement.

Tiens, tiens…. mais qu’est-ce que c’est ????  Ne serions nous pas les seuls à participer à la Robocup ???Nous assistons ensuite à une conférence d’Astrophysique sur les amas stellaires. Nous apprenons notamment ce qu’est un diagramme HR, outil de base de l’astrophysicien.Les curieux se risquent à une question durant la pause.Il s’en suit une séance de TP sur du traitement d’images de télescopes afin de déterminer l’intensité lumineuse d’une étoile ou encore sa température. Après 5h de travail, les estomacs se remplissent dans le centre ville de Kassel.

À 17h45, nous prenons le train toujours accompagnés de nos valises qui atteindront leur destination finale dans une heure. Avec un brin de nostalgie, les élèves et leurs adorables bagages parcourent les derniers km de pavés les menant à la gare.

À quelques minutes de l’impact, l’excitation monte, les rires sont nerveux, certains visages sont fermés, le groupe, telle une ruche se met à s’agiter… l’effervescence habituelle.

Enfin nous sommes chaleureusement accueillis par nos correspondants allemands et après quelques phrases déjà les visages se détendent.Chacun prend une direction différente.

La deuxième partie de notre séjour peut commencer.

Vendredi 18 janvier

Une des plus grosses journées en terme de contenus scientifiques, avec une petite surprise à la fin.

Le matin nous avons commencé par aller faire des expérimentations au XLab, où les élèves et leurs correspondants allemands ont été répartis en 4 groupes d’étude : la physiologie et le sport, l’ADN, la radioactivité et l’étude des primates.

Dans la partie Physiologie et sport, l’étude s’est portée sur le coeur. Après un cours d’introduction d’une heure en allemand, les scientifiques germanistes ont pu faire plusieurs mesures, pour établir leur profil sportif en fonction de leur capacité de récupération cardiaque, des variations de leur tension sanguine, de la proportion muscle, os, eau, graisse de leur corps. Nos 5 participants français sont en pleine forme ! Il faut avouer que les quelques dizaines de km parcourus cette semaine à pied et parfois en tirant les valises les ont affûtés.

Les autres groupes :

Après une pause repas à la cafétéria universitaire, où nous avons été servis par un jeune retraité de l’armée de l’air française :-), nous voilà au Max Planck Institut, et plus particulièrement l’entité qui est chargée de l’étude du soleil en collaboration avec le CNES et l’ESA.

Une jeune chercheuse en astro-physique, nous fait la visite en anglais. Nos élèves apprendront un peu plus tard et avec stupéfaction que c’est une française et oui :-).

La star Roseta et son atterrisseur Philae sur la comète Tchoury

Le grand jeu des missions martiennes, avec leurs succès et leurs échecs, un bon exercice linguistique. Plusieurs élèves s’y tentent, Erfolgreich oder verloren ???

Nous visitons aussi les laboratoires où sont fabriqués les instruments de mesures embarqués dans les satellites scientifiques.

Une autre vision des astres

Nous sommes ensuite partis vers un autre centre du Max Planck Institut, celui de recherche de chimie biophysique. Certains font le trajet avec les transports en commun, mais une partie du groupe à pied en raison d’un chauffeur « légèrement » acariâtre devant l’embarquement de nos 31 jeunes et de leurs correspondants.

Nous avons commencé par un cours d’introduction à la photographie cellulaire haute définition, grâce à l’usage de marqueurs et plus particulièrement la technologie STED. Elle vaudra un prix Nobel de chimie au directeur de ce centre de recherche. La présentation est faite en français par un chercheur suisse trilingue.

Une visite en anglais vient ensuite pour voir la mise en oeuvre de cette technologie, elle est conduite par une chercheuse polonaise.

Ci-dessous les photos haute définition obtenues après les traitements chimiques et informatiques.

Vient ensuite un goûter gentiment offert par le centre de recherche, et nous avons le plaisir de le partager avec un prix Nobel de Chimie ! Mais où est-il ?

Maureen l’a trouvé !

Le week-end se passe en famille, nous avons « vaguement » entre-aperçu des vidéos où nos jeunes auraient fait du patin à glace, sans qu’il y ait de blessés malgré les cascades ;-).

A lundi !

Lundi 21 janvier

La journée a commencé très tôt, à 5h30 par un concours photographique de l’éclipse de lune. Beaucoup ont joué le jeu et nous avons eu de très beaux clichés, par -11°C.

S’ensuit, bien plus tard, vers 9h00,  la réception officielle à l’IGS par la nouvelle Proviseure de l’établissement.

Nous faisons une photo de groupe ou nous voyons triple : nous partîmes 34 et revînmes 35 ? C’est peut-être préférable que le contraire !

Le reste de la journée a été dédié à des jeux pour que les élèves allemands et français puissent mieux faire connaissance. Tout d’abord, nous sommes restés au chaud à l’IGS, où a eu lieu une méga partie de Wer Wolf (???) assez chaotique où le village bilingue avait beaucoup de mal à s’endormir

la seconde partie des jeux a eu lieu en ville, où nous avons gentiment envahi les halls d’entrée de l’ancienne et de la nouvelle mairie, pour des activités on ne peut plus discrètes :

Au final, nous nous retrouvons tous devant la Gänseliesel pour une photo de groupe :

Et tout le monde repart au chaud.

Mardi 22 janvier

Nous sommes reçus à la mairie par Mme Ropetter, responsable du partenariat Göttingen-Pau, M. Mack responsable des sports et le M. le Maire Adjoint de Göttingen. L’accueil est très chaleureux et nous visionnons un film présentant la ville et son « way of life ».

Nous partons ensuite vers la gare, direction Goslar et prenons ensuite le bus pour le Rammelsberg et sa mine classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Mention spéciale pour Léna !

Cette mine est parfois mystérieuse, alors que profitant de l’obscurité des « esprits frappeurs » ont lâchement toqué sur le casque d’une de nos élèves, celle-ci a fait preuve de courage et a vivement renvoyé les lutins dans les entrailles de la terre :-).

SESAA – Séjour en Écosse 2019

Depuis le lundi 5 novembre 2019, 21 élèves et leurs enseignants de Sciences-Physique DNL anglo-allemande sont en Écosse dans le cadre d’un partenariat avec deux établissements scolaires d’Aberdeen : le « RobertGordon College » et l' »Albyn School ».

Dernier échange avant le Brexit :-(.

Lundi 5 novembre

Le voyage s’est très bien déroulé, les deux embraer brésilien nous ont tranquillement transportés jusqu’à Aberdeen, et l’heure entre les deux vols a été suffisante pour changer de terminal.

Avant de se poser à Paris, nous avons pu voir un magnifique lever de soleil, sur la capitale qui s’éveillait. Nous ne sommes d’ailleurs pas du tout sûrs de revoir le soleil d’ici notre retour :-(.

Arrivés à Aberdeen, après avoir récupéré les bagages les pulls à capuches partent dans les valises, remplacés par des chemises qui respectent mieux le « dress code » des lycées qui nous accueillent.

Dans le bus qui nous amène au centre d’Aberdeen, l’ambiance est sereine, même l’atterrissage n’a pas été une source de stress…Le groupe Albyn attend sagement ses correspondants. Après un passage à la cantine, Ils iront en cours avec euxLe groupe sera ensuite reçu par le Proviseur avant de faire une visite de l’établissement menée par le Proviseur adjoint. Ce soir c’est la Guy Fox Night, après cette journée extrêmement chargée, peu d’élèves ont du entendre les feux d’artifice qui ont parsemé le Royaume Uni.

Le groupe du Robert Gordon’s College est accueilli chaleureusement par notre collègue Jenna Clyne et quelques pancakes qui nous font oublier notre lointain petit déjeuner.

Après un lunch partagé avec les correspondants, Tom Cumming ancien enseignant de Français vient nous conter l’histoire du Robert Gordon’s College et nous faire découvrir cette magnifique école.

L’escalier menant à l’administration usé par plus de 260 ans de passages (les marches sont incurvées par l’usure).

The Auld Hoose, premier batiment de l’école construit en 1732.

The centre of performing arts avec ses salles de spectacle, de répétition, son studio d’enregistrement et sa galerie d’art.

Le tout récent bâtiment de sciences. Les élèves sont en admiration devant la version colorée d’une vielle connaissance 🙂

Le grand Hall, sous le portrait du fondateur Robert Gordon

Les élèves rejoignent ensuite leurs familles pour un repos bien mérité.

Mardi 6 novembre

Groupe Albyn : les premières heures de cours se font avec les correspondants, ensuite nous sommes reçus par M. GJ Earnshaw, enseignant de Technologie et Sciences Industrielles pour un cours sur les structures des matériaux, avec une réalisation à la clé : un porte téléphone aux couleurs de nos lycées respectifs.

Groupe Robert Gordon :

Pendant la période de « Registration » qui entame chaque journée nous découvrons le score des différentes « maisons » présentes au sein de l’école.

Après 4 périodes de classes, nos élèves rentrent en piste pour présenter leur travail autour du thème « Can we go to Mars ? » à des petits écossais de 11 ans.

Nous les félicitons pour leur performance et attendons avec impatience celle du groupe Albyn.

Nous remercions chaleureusement Craig MacEwan  professeur de physique pour sa présentation sur les météorites et l’expérimentation qui a suivi.

Il s’agissait d’étudier l’influence de la taille d’une météorite sur le diamètre du cratère qu’elle crée.

 

Nous retrouvons ensuite le groupe Ablyn pour une chasse au trésor dans Aberdeen qui nous permet de découvrir la ville. Il semblerait que nous ayons croisé Robert the Bruce…

Enfin, à 6pm nous sommes tous accueillis à l’Albyn School pour un menu traditionnel (stovie, beetroot and oatcakes) avant…le Ceilidh !!! Je vous laisse seul juge des talents de danseurs de nos jeunes.

Un grand merci à Jimmy Lamont (Head of P.E.) à Albyn pour l’animation dynamique de cette soirée.

Mercredi 7 novembre

Nous quittons Aberdeen pour la journée direction Edinburgh. C’est toute l’Histoire d’Écosse qui nous attend dans cette ville.

Nous entrons dans l’enceinte du château vers 11h30. Au programme Mary Queen of Scots, King James II and all others, the Royal Scots, the prison et bien sur les Joyaux de la Couronne.

Au détour d’un bâtiment royal, nous tombons sur quelques grands gaillards qui nous rappellent que samedi, l’équipe de rugby d’Écosse joue contre les Fidji.

Nous nous rendons ensuite au National Museum of Scotland et en chemin certaines curiosités attirent notre attention.

Des cabines téléphoniques typiques toujours en fonction.

Le café dans lequel J.K.Rolling a passé quelques heures à écrire Harry Potter.

Le National Museum of Scotland : collections d’histoire naturelle, d’histoire de la technologie et de l’innovation dans un somptueux bâtiment.

Et bien sur en toile de fond du voyage, les élèves sont sur les traces de divers éléments typiquement écossais : le challenge bât son plein.

Après quelques heures de bus dans le calme, chacun regagne sa famille d’accueil. Demain c’est le grand jour pour le groupe Albyn 😉

Jeudi 8 novembre

La journée a commencé par la prestation du groupe Albyn devant les élèves britanniques.
Le thème général était le voyage de la terre vers mars, les sous-thèmes :

  • contraintes matérielles et humaines durant le voyage,
  • le carburant, coût, masse et production sur Mars,

Les élèves comme leurs enseignantes ont été enthousiastes sur les deux présentations, autant au niveau du contenu, adapté au public, comme de la qualité linguistique et scientifique. Les débats qui ont suivi avec les petits écossais ont été très animés. Et nos chers élèves ont pu se mettre à la place des enseignants, un exercice anxiogène mais brillamment réussi :-).

La suite de la journée a été dédiée à la visite du site de Dunotar Castle avec le groupe complet, la météo était parfaitement adaptée pour profiter pleinement de ce lieu plein d’Histoire.

Nous en repartons à  pieds, en longeant la côte, direction Stoneheaven, 3km avec de magnifiques paysages.

Et après l’effort, direction le meilleur Fish&Chips d’Écosse, envahi par une horde d’élèves affamés.

Le marchand de glaces est aussi très renommé.

Retour ensuite dans les écoles respectives. À Albyn, Maude, Andréas, Baptiste et Maxime présentent le concours Robocup aux élèves écossais qui sont invités pour participer aux phases bordelaises. Deuxième prestation de la journée en anglais devant les élèves, félicitations  !

Vendredi 9 novembre

La première partie de la journée se passe au « Stratospheric Museum » centre expérimental. Après une visite libre où les élèves ont pu réaliser plusieurs expériences ludiques, ils participent à deux ateliers en langue anglaise.

Le premier porte sur la Robotique (tiens, tiens 🙂 ), avec plusieurs challenges à remporter, le second sur les énergies renouvelables, et plus particulièrement les éoliennes.

Nous déconseillons aux parents de laisser manœuvrer les élèves pour entrer leur voiture dans le garage, mais peut-être qu’un robot se pilote plus difficilement :-).

Félicitations aux auteurs de la technique « Arc de cercle », ils ont réussi une épreuve qui n’avait à ce jour jamais été résolue.

Les élèves ont étudié les tensions produites par les éoliennes, en fonction du nombre de pales, de l’éloignement de la source de vent, de la longueur des pales.

Le retour se fait à pied par la plage, avec au fond un parc de  11 éoliennes ancrées en pleine mer, hautes de 191m chacune, et qui fournissent 70 % des besoins énergétiques de Aberdeen.

L’après-midi, nous nous rendons au musée maritime où les élèves vont devoir répondre à un quizz interactif via notre plateforme Chamilo. Les résultats seront intégrés au challenge « Scotland 2019 » dont The Winner is…

 

 

Les lycéens de Saint-Cricq au village des sciences à Cap Sciences (Bordeaux)

Voir le reportage vidéo

Forts de leurs succès l’année dernière où ils ont représenté la France aux championnats du monde de robotique à Montréal, une délégation de 26 lycéens, de 2nde5, 1ère 5, T5, 1ère 4, T4 et 1ère 14, accompagnée de M. Mercuri, CPE et M. Verdier, enseignant de Sciences Physiques Appliquées, participent au village des sciences à Bordeaux.

L’objectif est de lancer l’année robotique avec en ligne de mire les compétitions académiques, nationales, européennes et pourquoi pas mondiale (Sydney n’est pas si loin 🙂

L’équipe organisatrice de Cap Sciences nous a réservé un accueil très chaleureux, mettant tout en œuvre pour faciliter le travail des jeunes. Et ces derniers ont pu, en exclusivité, tester la nouvelle animation « effets spéciaux dans le cinéma », qui n’ouvraient au public que l’après-midi.

).

A 14h00 a lieu l’inauguration de l’exposition / manifestation en présence du Vice Président de Région Bernard Uthurry, qui n’a pas manqué de souligner dans son discours, la présence en nombre des lycéens palois.

Nos roboticiens ont pu longuement échanger avec les champions du monde Rhoban « Soccer humanoïdes » qu’ils avaient soutenus à Montréal, avec les membres de l’équipe « Soccer SSL », et de nombreux étudiants et chercheurs bordelais (ENSEIRB, LABRI), mais aussi assister à des conférences, sur les androïdes, les émotions et les robots…

Pendant que les vétérans québécois de « On stage » présentaient leur spectacle en alternance avec les collégiens de Cadillac (que nous remercions pour leur prêt de matériel salutaire), les autres groupes faisaient de la veille technologique et des tests avec nos  nouveaux robots dans un cadre magnifique, sur une terrasse au bord de Garonne.

Ils ont pu aussi tester les robots Thymio mis à disposition par la ligue de l’enseignement et visiter le stand de « Génération Robots », fabricant de nos Poppys et dont un ingénieur est mis à disposition du groupe académique « Robocup ».

 

Les collégiens de Cadillac et leur spectacle de « Dance Battle ».

Le soir, après un repas pris dans le quartier et le traditionnel « loup garou », marque de fabrique des SESAA les groupes rejoignent leurs chambres.

Le dimanche, après le petit déjeuner, tout le monde se met au travail. La matinée est consacrée aux devoirs avant de repartir au village des sciences.

Une collaboration se met en place, entre les secondes, les premières et les terminales, « Mais que représentent géométriquement E et F »  ????

Robocup Internationale de Montréal

Sur ce blog, nous allons vous faire un compte-rendu quotidien de la participation des élèves du Lycée Saint-Cricq à la Robocup internationale qui se tient à Montréal du 16 au 22 juin 2018.

On a vaguement entendu parler qu »une autre compétition internationale se tiendrait aux antipodes, quelle est l’équipe qui représente la France qui ira le plus loin, suspense !

Vendredi 15 juin

Départ du groupe 1 au départ de Bordeaux. Et bien non, nous n’allons pas de suite à Montréal, nous décidons de faire un petit détour par Zurich, ses collines verdoyantes, son aéroport a plusieurs terminaux reliés par métro, nous y faisons une première préparation physique pour ne pas rater la correspondance. Il y a eu un peu le feu au lac…

Ca y est ! Enfin dans l’A330 de la Swissair qui nous mène à Montréal, 8h00 de vol nous attendent. On découvre que les suisses allemands « spreken deutsch », et disent « merzi ».

Arrivée à Montréal, Maxime est bien parti pour y faire de nombreuses pompes… Laura a fait boguer l’automate de reconnaissance des passeports, verdict du policier québécois : c’est la plonge ce soir ! Mais la solidarité en décidera autrement.

Le temps de se changer et direction « Mural » une animation dans toute la rue où nous logeons, avec musiciens, expositions et restauration à emporter (Mais pour ce point nous avons prévu autre chose….) 18h00 à Montréal et minuit à Pau.

La bolo de Thomas ! Des pâtes très « al-dente », nous avons décidé de faire un régime sans sel, sans pain. Laura, affamée n’a pas eu la patience de poser pour la photo. Au fait, c’est mieux de mettre les pâtes dans de l’eau bouillante :-). Autre information, ne pas laisser des pâtes à proximité de Baptiste où ce sera aussi un régime sans pâtes !

Samedi 16 juin

Groupe LV :

La journée a commencé très tôt au canada, 6h00 du matin. Premier challenge technologique : comment regarder un match de foot lorsqu’on a un superbe écran plat sans connexion à une antenne, sans box internet. La solution a été trouvée, assez instable elle nous a privé de la plupart des buts.

Après des courses à un supermarché pour le petit déjeuner, direction le palais des congrès. La journée est réservée aux compétiteurs adultes et nous ne pourrons pas trop y rester ;-). Juste le temps de rencontrer l’équipe Rhoban de Bordeaux, détenteurs du titre 2017 et les organisateurs francophones de notre périple.

L’endroit est immense, des centaines de robots sont en cours de montage ou de test. Les compétiteurs aident aussi à installer les terrains de foot. Au fond, notre scène, inaccessible pour le moment. Il y a beaucoup de lumière, ça va être un challenge dans le challenge.

Retour à l’appartement pour le déjeuner, un peu de repos et on se met au travail : contextualiser le conte mis en scène et scénariser le montage du matériel. Tout ça dans la bonne ambiance !

Vers 17h00, nous partons vers l’auberge Bishop accueillir l’autre groupe, nous faisons une pause au festival « Mural » où nous testons le sandwich au poulet Piri-Piri, ça pique…

Après avoir déposé les affaire à l’auberge de jeunesse, l’autre équipe étant encore dans dans les transports en commun, nous repartons pour le palais des congrès et suivons notre GPS qui nous mène vers la ville souterraine.

L’expérience est troublante, tout est désert, de grands couloirs, des halls immenses, dans lesquels nous ne croisons absolument personne. Il n’y a que peu d’indications pour s’y repérer, certaines sorties sont fermées, nous y croisons un vigile, dans une grande salle vide, qui n’est pas capable de nous expliquer comment trouver la sortie vers le palais des congrès. Ouf, ce n’est pas Jack Torrance ;-).

Après avoir enfin trouvé la sortie, nous arrivons au palais des congrès où nous croisons quelques membres de la délégation, nous avons raté de peu les « officiels » aquitains et décidons de repartir à l’auberge où nous attend le reste du groupe.

Ce soir, c’est Pizzas ! Un très bon burger situé à côté et testé l’année précédente a fermé, dommage !

Les deux groupes sont remodelés, les garçons en dortoir et les filles dans les chambres de l’appartement loué.

Le retour en bus est long, nous nous couchons à 23h00 locale, soit 5h00 française.

Demain commencent les choses sérieuses, l’installation du stand, les tests sur scène, la pression monte !

Groupe WM

Nous nous retrouvons à l’aéroport de Toulouse pour un vol direct vers Montréal.

Souriants dans la salle d’embarquement, enfin…

… juste pour la photo. Un petit Mario Kart en réseau.Chacun a occupé les 7h45 de vol à sa façon : films, jeux vidéos, discussions interminables avec les voisins de siège, …mais personne n’a dormi.  La journée va être longue.

Arrivés enfin sur le sol Canadien, nous avons bien récupérés toutes nos valises même les plus longues. Il fait 28° et grand soleil.

Dans le bus qui nous mène à l’auberge de jeunesse, les mines commencent à se décomposer. Certains les cachent derrière des lunettes de soleil.

Nous retrouvons nos comparses à l’auberge de jeunesse.

Premier repas sur le continent américain : des pizzas !!Nous terminons vers 21h heure canadienne (3h du matin heure française). Il reste encore les douches (nécessaires après cette longue journée) et inutile de vous dire que nous n’avons pas eu besoin de chanter de berceuses.

Dimanche 17 Juin

Premier petit déjeuner sur le continent Américain, c’est l’occasion de goûter à quelques spécialités  : porridge au sirop d’érable et tartine peanut butter jelly. De quoi être bien calé pour cette première journée de robotique !

Direction le Palais des Congrès où nous attendent plusieurs milliers de robots. La journée sera consacrée à l’installation, aux répétitions et aux briefings.

Après une bonne heure de queue nous avons pu nous installer à notre table. L’équipe est confinée dans une zone et ne peut pas communiquer avec le reste du groupe depuis celle ci. Des créneaux d’entraînement sont réservés pour l’après midi.

L’installation terminée, nous sortons nous aérer dans le quartier chinois (autour du palais des congrès) et après un copieux repas c’est l’heure  des répétitions.

Tous le monde est au travail. Il faut finir la présentation technique et préparer l’entretien qui auront lieu demain. Les représentations ne commenceront que mardi.

Après cette journée « climatisée » nous rentrons manger à l’appartement des filles. Tout le monde met la main à la pâte. Nous mangeons enfin des légumes !!!

Le repas est l’occasion de relever quelques tics de langage des jeunes. « Du coup, tu vois c’est ouf genre mec j’hallucine ».

Tout le monde met la main à la patte !

Enfin l’heure du festin !

Le petit Andréas en profite pour grandir d’un an et a l’immense privilège de souffler une bougie virtuelle…nous sommes en plein dans le monde du numérique. Joyeux anniversaire !!!

Le retour à l’auberge se fait dans le calme. Attention il faut s’arrêter à la bonne station !!

Montréal by night.

La nuit sera -t-elle plus longue que la précédente ? Pas sûr… une problématique délicate apparue en fin de journée est dans la tête de tous les jeunes.

Lundi 19 juin – Les choses sérieuses commencent !

Après une nuit un peu stressante pour tous, et avec l’aide de notre soutien logistique resté à Pau nous prenons la décision d’acheter un onduleur informatique autonome, mais pourquoi donc ?
Contrairement à ce que nous avions fait en France, il est impossible d’utiliser du matériel qui ne soit pas électriquement autonome. Et le spectacle reposant sur le principe d’ombres chinoises, dimanche soir tout était fichu… Après discussion avec nos partenaires français, nous trouvons un financement pour cet achat. Merci à la Fédération Française de Robotique !

La matinée, l’équipe principale prépare sa prestation technique qui va avoir lieu à 14h14 (précise 🙂 ), pendant qu’un autre groupe est en charge de faire un compte-rendu sur l’organisation à destination de la future Robocup 2020 qui se tiendra à Bordeaux (et oui le comité a décroché l’organisation !). Pendant ce temps, un troisième groupe part à la chasse à l’onduleur.

A 13h00 a lieu un nouvel entraînement et après plusieurs répétitions a lieu l’épreuve technique.

Et l’épreuve arrive enfin !

Les filles à la coupe du monde de Robotique, « Elles bougent » ;-).Nous décidons ensuite de profiter d’une météo clémente pour aller visiter le vieux Montréal et le monter au Mont Royal.

La vue est magnifique, le ciel est menaçant et Zeus n’attend plus qu’une bonne raison pour se déchaîner…

Et là, le drame…

Nous nous réfugions dans le « Chalet » du mont royal le temps que les éléments se calment…

Le soir, Nathan pour se faire pardonner nous fait une super Tortilla, après 3 heures de préparation, nous la dégustons enfin, il est 22h30, soit 4h30 française… les yeux piquent. Tout le monde au lit car demain commencent les choses sérieuses ! Vont-ils mettre le feu ???

Mardi 19 juin

Le jour J, celui de la première représentation officielle, tout est prêt, la chaleur monte avec le stress partagé par nos champions comme par leur staff technique, les enseignants.

Une dernière photo des concurrents et la compétition commence, le matin ce sont les « Preliminary » et l’après-midi les « Advanced » dont nos élèves font partie.

En attendant leur horaire de passage, notre quator répète la mise en scène et l’oral d’introduction. Ils sont fin prêts, aura t-on enfin une journée où tout se déroule comme prévu ???

Les élèves sont au pied de la scène, les robots démarrés, la musique et la vidéo sont calées, tout le staff aquitain est venu supporter notre équipe, et là…Et bien non, nos amis allemands en ont décidé autrement, une de leur batterie Li-PO prend feu, leur robot prend feu, une épaisse fumée couvre les stands de préparation des robots et la salle est évacuée.

Nous tenons à noter le civisme de nombreux participants, qui se ruent vers l’incendie. Pour pour utiliser les extincteurs à proximité ? Non, pour filmer la scène, ils auront sûrement beaucoup de « like » sur les réseaux sociaux !

Et vient la prestation…

Quelques blancs pour maintenir le public en haleine, le système qui doit être redémarré suite à un petit bug de manipulation, et nos lycéens se lâchent, et ça fonctionne ! Même le jury se prend au jeu et applaudit en rythme sur notre Cloclo national :-).

Les jeunes ressortent vidés, physiquement et émotionnellement, mais ils ont géré avec brio une situation extrêmement difficile. Face à tous ces aléas, malgré la pression de se produire aux phases mondiales de la Robocup, la démonstration a tenu dans le temps imparti et était de qualité ! Tout le staff aquitain, dont un voisin d’Oloron ;-), vient les encourager. Les concurrents portugais, américains, viennent les soutenir, un grand moment d’émotion,

Nous décidons ensuite d’aller oxygéner toute la troupe.

Une pause place Jacques Cartier, où nous nous régalons avec une spécialité québécoise, la glace trempée.

Nous allons ensuite faire les courses pour l’habituel dîner, 12 ados à table, ça mange beaucoup !Ce soir c’est pâtes carbonara, Nous surveillons Nathan de prés car nous ne voulons pas finir à pas d’heure.

Et pendant ce temps les autres se préparent psychologiquement à l’épreuve « vaisselle-nettoyage de la cuisine »Enfin les choses sérieuses :

Baptiste et sa redoutable phrase « quelqu’un veut encore… », avec lui fini les doggy bags, nous ne détaillerons pas plus afin de ne choquer personne.

Après la vaisselle, tout le monde au lit. Demain second passage, mais que va t-il encore se passer ???

Mercredi 20 juin

Retour aux « paddocks » pour vérifier que tout le matériel fonctionne bien, pendant ce temps le reste de l’équipe visite les stands et s’amuse avec le successeur du célèbre NAO français.

Enfin vient l’heure de la représentation, les supporters sont prêts ! Et la superbe prestation des élèves de Saint-Cricq.

Pour le plaisir la représentation de nos amis portugais qui ont ensuite constitué la « Super Team » avec nos élèves et une équipe croate.

Et pendant que la « SuperTeam » travaille, nous allons à une réception sur le toit du palais des congrès organisée par la société I-Robots, qui fabrique le robot aspirateur Roomba sur lequel le lycée a fait un thème académique  de bac du temps de la filière STI-électronique. Au menu sushis.

Et enfin vient la soirée « Junior Party » une ambiance de feu, tous se sont amusés, loin des problème géo-politiques de leurs aînés…

D’abord, un superbe concert de percussions :

Et la fête commence !

Jeudi 21 juin

Grand jour, celui des finales des adultes, des prestations « Superteam » sur lesquelles travaillent toutes les équipes engagées (nos trois équipes junior de l’académie).

Et nos jeunes font un spectacle de qualité, où nous ne pouvons plus distinguer les équipes nationales, avec une réelle mise en scène et chorégraphie mettant en oeuvre les plateformes techniques des trois groupes initiaux. Superbe.

S’ensuit la publication des résultats, et la déception de nos jeunes comme de leurs enseignants. 60% de la note portait sur la technique et c’était notre point faible. On est tout de même félicité pour le fair-play, pour l’originalité du spectacle.

La « Superteam » n’apportera pas de titre non plus, et pourtant ça a bien tourné…

Et maintenant, il faut ranger le stand, une énorme aventure prend fin…

Peu de temps après nous assistons à la finale de la coupe du monde de Football France- Iran (et oui on y était 🙂  ).

Et l’équipe bordealaise gagne, le match a été plein de suspense, d’humour, à voir !!!

Une petite photo avec toute les équipes jeunes et leurs enseignants et les remerciements des élus de la délégation.

En fin de journée, nous regagnons l’auberge Bishop où un petit quartier libre est donné aux jeunes (il y a un magasin de skate pas loin, les valises vont être un peu plus lourdes).

Ce sera soirée Pizza. Les enseignants rencontrent les palois qui ont créé cette auberge de jeunesse, anciens élèves de Saint-John Perse, de Jacques Monod et de Louis Barthou, un peu de Béarn en Québec !

Coupe académique RoboCup 2018 – Direction Montréal !!!

Le Rectorat de Bordeaux finance le départ de 5 élèves et un enseignant et nous voudrions envoyer le groupe complet. Cela fait 6 à 7 personnes supplémentaires, pour nous aider à porter haut et fort les couleurs de Pau, de la Région Aquitaine et de notre pays, contactez M. Mercuri  : fse.saint-cricq@ac-bordeaux.fr / Dossier_sponsors_Projet-2

Le jeudi 3 mai 2018 se tenait la première coupe académique Robocup avec à la clé une sélection pour l’épreuve mondiale se déroulant à Montréal du 16 au 22 juin. Deux équipes de la Section Européenne Scientifique Anglo-Allemande participaient, l’une dans la compétition « Rescue » et l’autre dans la compétition « On Stage ».

Les élèves ont travaillé sur ces deux projets plusieurs mois durant. Ils sont venus pendant les vacances de février, de printemps, les mercredis après-midi, les 13-14 de disponibles, et les créneaux gentiment libérés par les autres enseignants. Il avait été décidé de concourir aux deux épreuves avec des robots Poppy Ergo Junior développés par l’INRIA de Bordeaux, et mis à disposition par le Rectorat et l’INRIA.

La salle fameuse salle GalaXess, antre de tous les projets SESAA, Jordan, tu n’y aurais pas oublié quelque chose ?

Le jour J l’équipe est partie en bus à l’école d’ingénieurs ENSEIRB-Math-Méca (Bordeaux) :

Tout le monde a la ceinture !!!

En plus de la compétition, le lycée tenait un stand où les élèves exposaient toutes les productions robotiques et informatiques des années et des promotions précédentes. Avec bien sûr la star « Pharmabot », lauréat du concours Educaduino 2014, mais aussi les « AstroPi » dont le programme a été testé en 2017 par Thomas Pesquet dans l’ISS ou bien la main robotisée ayant servi de support aux TPE et au projet d’ISN.

Le stand a été magistralement tenu par Kevin, l’encyclopédie de nos projets.

L’équipe « Rescue » a buté sur des bugs matériels déclenchés la veille et malgré un travail acharné n’a pas pu réanimer « Scorbot ».

L’équipe a tout de même été félicitée pour sa prestation technique mettant en œuvre des solutions développées dans l’établissement pour cette compétition.

L’équipe « On stage » a elle débuté par un oral où le multilinguisme des élèves de la section a porté ses fruits ( les élèves ont été interrogés en français, anglais, allemand). Elle a ensuite enchaîné par une prestation scénique comportant quelques imperfections, principalement dues au stress et à l’excitation du moment.


La pause méridienne a été entièrement consacrée, dans l’espace réservé à l’entraînement, à corriger toutes les petites erreurs :

La seconde représentation a été quasiment parfaite !

Et au final tout est dans cette vidéo :

http://www.saint-cricq.com/~streaming/video/AnnonceRozbot.mp4

Nous avons gagné et sommes qualifié pour la coupe internationale de Montréal ! ( au Canada 😉 ).

Félicitations à toutes et à tous :

Maxime (2nde5), Laura (2nde5), Clémence (2nde5), Baptiste (2nde5), Nathan (2nde5), Fany (2nde5), Andréas (2nde5), Thomas (2nde5), Kevin ( Tle5), Maude (2nde5), Pauline (1ère5), Lucas (Tle5), Vincent (2nde5), Loup ( Tle5), Théo (1ère5). Mais où est Damien ???

Et merci aux Poppys et à tous ceux qui nous ont encore une fois fait confiance 😉 .

Le Rectorat de Bordeaux finance le départ de 5 élèves et un enseignant et nous voudrions envoyer le groupe complet. Cela fait 6 à 7 personnes supplémentaires, pour nous aider à porter haut et fort les couleurs de Pau, de la Région Aquitaine et de notre pays, contactez M. Mercuri  : fse.saint-cricq@ac-bordeaux.fr / Dossier_sponsors_Projet-2

Les projets des élèves de la formation SESAA

Depuis la mise en place de la formation « Section Européenne Scientifique Anglo-Allemande », les élèves et enseignants de cette section (M. Metref et M. Verdier) participent à des concours mettant en œuvre des compétences scientifiques, alliant Physique, Astrophysique, Informatique et communication. Ces projets menés en dehors des cours permettent aux élèves de développer leurs capacités à travailler en groupe, leurs connaissances et savoirs-faire scientifiques et technologiques.

2014

Concours Educaduinov-Eurosmart

  • Projet GalaXess : mesurer l’expansion de l’univers grâce à une caméra embarquée à bord d’un ballon sonde navigant dans la stratosphère
  • Résultats : projet présenté à Paris en juin 2014 mais non mené à terme en raison du durcissement des règles de lâcher de ballons à l’Hélium

2015

Concours Educaduinov-Eurosmart

  • Projet Pharmabot : réalisation d’un Robot autonome couplé à un distributeur de médicaments. Le Robot va quotidiennement chercher les médicament au distributeur et les amène au lit du patient. Le déplacement se fait via un suivi de ligne au sol.
  • Résultats : vainqueurs du concours et gain d’une imprimante 3D

2016

Concours Educaduinov-Eurosmart

  • Projet CaecusNov : réalisation d’un canne intelligente pour personne mal voyante. Connectée au smartphone et équipée de capteurs, elle signale les obstacles qui ne seront pas obligatoirement perçus à l’aide d’une canne classique (à demi-hauteur par exemple).
  • Résultats : troisième place du concours

2017

Concours AstroPi ESA-CNES

  • Projet GalaXess Reloaded : développement d’un programme qui à l’aide de la mesure du champ magnétique à bord de la station spatiale internationale (ISS) peut calculer la vitesse et l’altitude de la station. Il es exécuté sur un ordinateur RaspberryPi qui dispose aussi d’un capteur d’humidité et détecte l’entrée d’un astronaute dans le module Colombus. La mise au point du système s’est faite à bord d’un TBM de l’entreprise Daher-Socata avec la collaboration du chef pilote d’essai Stéphane Jacques.
  • Résultats : Le programme a été reconnu d’intérêt scientifique majeur par l’Agence Spatiale Européenne et a été testé par Thomas Pesquet dans l’ISS en mai 2017.

2018

Concours AstroPi ESA-CNES

  • Projet GalaXess Revolution : amélioration du programme testé dans l’ISS en 2017 pour une meilleure analyse des champs magnétiques et à partir d’une trajectoire modélisée et de cette analyse, détecter le pays survolé par la station spatiale internationale.
  • Résultats : Le programme a été validé par l’ESA et testé dans l’ISS. Actuellement, les élèves analysent les données qui ont été enregistré durant son exécution.

Concours RoboCup – Onstage « Rozbot »

  • Projet Rozbot : mettre en place une chorégraphie mélangeant humains et robots lors de la finale régionale en mai 2018 avec une finale nationale deux jours après à Paris et une finale mondiale fin juin à Montréal. Les élèves ont choisi de mettre des robots Poppy Ergo Jr en scène.
  • Résultats : Les élèves ont gagné l’épreuve et sont qualifiés pour la finale mondiale à Montréal en juin 2018.

Concours RoboCup – Rescue « Scorbot »

  • Développer un robot autonome capable de franchir différents obstacles afin d’aller secourir des victimes et de les déposer en lieu sûr.
  • Résultats : les affres de la Robotique, mêlant programmation, mécanique et électronique  ont sévi. La veille de la compétition, Scorbot a cessé de fonctionner. Les élèves ont toutefois beaucoup travaillé sur ce projet. Félicitations !